Comment guérir sa peur du ski et des sports en haute montagne ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
De nombreuses personnes sont sujettes à la peur de la hauteur.
C’est ce qui justifie dans plusieurs cas, la phobie de pratiquer les activités en haute montagne telle que le ski.
Si vous êtes dans une situation pareilles, cet article vous est destiné.
Découvrez donc comment guérir la peur du ski et des sports en haute montagne.
Comment se manifeste la phobie du ski ?
À l’instar de la plupart des activités sportives, la pratique du ski présente quelques risques.
Dans bien de cas, ces risques sont plus liés au stress et la crainte, qu’au sport en lui-même.
Il est évident qu’une parfaite maîtrise de ce sport, ajouté à un équipement adéquat, respectant les normes de sécurité requises, permet de réduire les dangers.
La peur liée à la pratique du ski, ressentie par certaines personnes, est juste fondée sur des éléments qu’on pourrait qualifier d’irrationnels.
Cette peur, ressentie par le skieur, s’établit donc sur plusieurs éléments bien distincts.
Le tout premier élément est lié à la sensation de se trouver au sommet d’une pente longue et étroite, constituée de bosses et de virages.
Il s’agit là d’une sensation physique désagréable.
Devant cette longue pente, le skieur inexpérimenté agit souvent de la manière suivante :
- Il se laisse envahir par des frissons et entre donc dans un état de stress fort déplaisant.
- Les jambes toutes molles, il sentira une certaine accélération du rythme cardiaque.
Ce qui bien évidemment empirera la situation d’inconfort.
- Il se retrouve par la suite dans l’incapacité de descendre étant donné les tonnes de mauvaise pensée qui le submerge.
- Dans sa certitude de tomber, il hésitera indéfiniment à se lancer.,
- Finalement, sa phobie aurait le dessus, et il préférera laisser les autres faire, au lieu de s’y engager lui-même.
Il finira par rentrer chez lui sans rien faire.
L’ensemble de tout ce ressenti peut s’expliquer en un seul mot simple : l’acrophobie.
L’acrophobie : qu’est-ce que c’est ?
L’acrophobie peut être simplement définie par la peur extrême des hauteurs.
Cette peur est qualifiée d’irrationnelle puisqu’elle est souvent déclenchée chez l’individu par la seule pensée d’être en hauteur.
C’est ce qui empêche plusieurs personnes de pratiquer les sports en montage.
L’acrophobie se développe souvent pendant l’enfance ou l’adolescence.
Elle peut être causée par un traumatisme.
Des fois, elle peut être liée à une chute vécue par la personne elle-même ou engendrée par une autre personne dans des circonstances données.
L’éducation ou le vertige peuvent également constituer des facteurs clés.
Ainsi, la confrontation à une quelconque situation en hauteur ou face au vide, voire la simple anticipation, peut suffire à déclencher une réaction anxieuse.
Au nombre de ces réactions, nous pouvons énumérer :
- battements cardiaques rapides ;
- transpiration excessive ;
- tremblements ;
- sensation d’être attiré par le vide ;
- impression de perdre l’équilibre ;
- frissons ou bouffées de chaleur ;
- étourdissements ou vertiges.
Comment guérir sa phobie du ski et des sports en haute montagne ?
La peur du vide peut être résolue en trois étapes simples.
Étape 1 : La prise de conscience
La chose la plus importante, c’est la prise de conscience de ses sensations physiques, telles qu’elles sont ressenties.
Ces sensations qui se matérialisent souvent par : la boule dans le ventre, la gorge nouée, le poids sur le cœur, les difficultés à respirer, etc.
Il est surtout conseillé d’ignorer la panique dans ces conditions.
Au cours de l’activité (le ski ou autre forme de sport en montagne), la maîtrise de la respiration peut être la clé permettant d’évacuer tout le stress.
Quelques respirations profondes peuvent déjà permettre de réduire l’inconfort et de permettre au cerveau de se mettre en bonnes conditions pour dévaler la pente.
Étape 2 : Se poser les bonnes questions
À cette étape, il est crucial de passer en revue toutes les idées négatives qui vous passent par la tête.
Il faut juste se poser les bonnes questions et y répondre.
Tenter d’identifier des preuves ou des possibilités relatives à la survenue de ces cas dramatiques imaginés, dès qu’on avance vers le bas de la pente.
Posez-vous donc les questions suivantes :
- À quoi est-ce vraiment lié cette peur irrationnelle ?
- Qu’en est-il de la réalité ?
- Combien parmi les skieurs que vous avez déjà vu dévaler la pente avant vous, se sont cassés une jambe ou un bras ?
Sans doute, la réponse à cette dernière interrogation sera « aucun ».
Alors pourquoi feriez-vous une exception dans les mêmes conditions ?
Pourquoi cela devrait-il arriver à vous particulièrement ?
S’il est possible que ce soient les télésièges qui vous terrifient, demandez-vous si votre siège risque réellement de tomber.
Imaginez un peu les expériences des proches avant vous.
Est-il déjà arrivé des choses négatives telles que vous les imaginez ?
Pourquoi vos amis et votre famille continuent-ils de skier en jetant aux oubliettes les risques ?
Sont-ils des inconscients ?
Donnez-vous de l’assurance en pensant que les télésièges sont entretenus et révisés au quotidien.
Ils ne sauraient donc être dangereux, puisque, s’ils se décrochaient à chaque passage, les entreprises auraient tôt ou tard, mieux fait de clore cette activité pour des raisons économiques.
En ce qui concerne la descente, vous n’êtes pas soumis à l’obligation de la dévaler à toute vitesse comme un champion.
Vous pouvez y aller à votre rythme.
Dites-vous que de cette manière, les risques seront minimisés.
Étape 3 : Passer à l’action
À cette étape, vous devez oublier tout le stress et monter sur le télésiège.
Descendez la piste en toute tranquillité.
Si possible, essayez d’être avec un moniteur, un ami ou quelqu’un de votre famille.
Cela vous donnera plus d’assurance.
Une fois que vous aurez passé cette étape accompagnée, vous pourrez pratiquer votre sport les prochaines fois, sans l’aide de quelqu’un.
Peur du ski et des sports en haute montagne : que faut-il retenir ?
À l’instar de toutes les phobies, la phobie du ski peut être éliminée en suivant les étapes énumérées ci-dessus.
Toutefois, il faut surtout noter que toutes ces étapes, destinées à vaincre la phobie de skier, ne remplacent pas vraiment une parfaite maîtrise du sport.
Afin de vous aider, les cours de ski peuvent vous permettre d’avoir des bases solides et de gagner en technicité dans la pratique.
Le plus important pour vaincre vos craintes est d’avoir la volonté.
Le reste se fera tout seul.
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