Hypoxie : comment mieux oxygéner son sang et son cerveau ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
On qualifie d’hypoxie l’insuffisance d’apport en oxygène dans les muscles et les tissus du corps.
D’où l’appellation d’hypoxie tissulaire.
Elle peut aussi bien être liée à un déficit en apport en oxygène aux tissus, qu’à une incapacité des organes à utiliser l’oxygène qui leur parvient.
L’hypoxie peut être localisée et ainsi ne toucher qu’un ou quelques organes, ou être généralisée.
Ce déficit d’oxygène peut avoir de graves conséquences, et nécessite une prise en charge médicale.
Découvrez dans cet article, comment mieux oxygéner le sang et le cerveau.
Hypoxie et stress
Le stress est une réponse physique, mentale et physiologique à une situation de danger ou à des émotions négatives.
Lorsqu’un organisme est en état de stress, le sang se met aussitôt à circuler plus vite dans les veines, augmentant la consommation en oxygène du corps.
Ce qui peut très vite conduire à une hyperventilation, et ensuite à un état d’hypoxie.
Comment mieux oxygéner son sang et son cerveau ?
Comme nous l’avons vu précédemment, l’oxygénation du corps est essentielle au bon fonctionnement de celui-ci.
Très souvent, une mauvaise oxygénation est liée à un style de vie malsain.
La nutrition, les habitudes de vie (alcool, cigarettes…), le rythme de vie (stress et surmenage) sont autant d’éléments qui peuvent conduire à une sous-oxygénation de l’ensemble de l’organisme.
Trois points sont à travailler pour mieux oxygéner son corps :
La respiration
Respirer est un acte que l’on fait naturellement.
Malheureusement, la façon mécanique que nous avons de respirer n’est pas la plus adaptée au bien-être de notre organisme.
Apprendre à mieux respirer est un élément essentiel pour bien oxygéner son corps et son cerveau.
Tout d’abord, la posture.
Pour une respiration optimale, il est important de se tenir droit, la colonne vertébrale bien alignée.
La respiration se doit d’être profonde.
Par le nez, on inspire ainsi profondément, pendant quelques secondes.
Le ventre et l’abdomen doivent se tendre, se gonfler d’air.
Il est important d’expirer lentement, par le nez.
Une respiration profonde provoque une détente du diaphragme, qui est un organe qui joue un rôle d’importance dans la respiration.
De plus, une bonne respiration aide à réduire le stress.
Cette opération, pour un rendu optimal, doit être faite chaque jour.
L’alimentation et le style de vie
L’anémie étant l’une des causes de l’hypoxie, le fer est un élément primordial dans l’oxygénation du cerveau.
Une alimentation riche en fer est importante pour avoir les tissus et le cerveau bien oxygénés.
Les aliments dont la consommation favorise la création du fer dans l’organisme sont : les viandes rouges, les abats, les haricots rouges, les algues…
Il est aussi à noter qu’en cas de surpoids, les risques d’hypoxie se retrouvent accrus.
L’adoption d’un régime alimentaire sain permet de nourrir son organisme de nutriments de qualité et en juste quantité, et participe à une bonne respiration.
La consommation de certaines substances, telles que le tabac, ou l’alcool, est extrêmement nocive à la qualité de la respiration.
Pour mieux oxygéner corps et esprit, il est important d’adopter des habitudes de vie saines.
L’exercice physique
Bouger est important pour avoir un corps sain.
Les activités physiques renforcent les organes, les poumons tout comme le cœur et les défenses immunitaires.
Il est d’ailleurs conseillé aux asthmatiques de pratiquer une activité sportive, justement pour améliorer la qualité de leur souffle.
Si on en a l’occasion, pourquoi ne pas se laisser tenter par les activités de plein air ?
La présence de végétation améliore la qualité de l’air alentour.
Pour réellement améliorer son souffle, la régularité est la clé.
Personnes à risque
L’hypoxie peut toucher à peu près n’importe qui.
Néanmoins, certains types d’individus ont un risque accru de développer cette maladie.
Les asthmatiques
L’asthme est une maladie respiratoire qui se caractérise par une inflammation des voies respiratoires.
Celles-ci ne permettent plus à suffisamment d’air de rentrer dans le corps.
Les asthmatiques courent ainsi un risque plus grand de se retrouver en état d’hypoxie.
Les anémiques
L’hypoxie anémique est l’une des hypoxies les plus courantes.
Le déficit d’oxygène dans le sang peut mener à une hypoxie.
On peut ici citer les femmes enceintes et les personnes âgées.
Les personnes présentant un risque cardiovasculaire
Les problèmes cardiaques, qu’ils soient génétiques ou pas, sont une des voies ouvertes à l’hypoxie.
Les fumeurs et les drogués
La fumée des cigarettes et les drogues empêchent la circulation optimale de l’oxygène dans l’organisme.
Les alpinistes et les plongeurs
En altitude, l’oxygène se fait plus rare.
Dans la plongée, notamment en apnée, le risque d’hypoxie est réel lorsqu’un plongeur « force » trop et en vient à manquer d’oxygène sous l’eau.
Sans oublier que les gaz respirables pendant les plongées sous-marines ne contiennent pas souvent assez d’oxygène, à cause par exemple du dysfonctionnement des recycleurs.
Traitement de l’hypoxie
Pour soigner l’hypoxie, il faut tenir compte de sa gravité, de son origine, ainsi que de son évolution.
Puisqu’elle est toujours liée à un déficit d’apport en oxygène dans l’organisme, le traitement de l’hypoxie nécessite un apport supplémentaire en oxygène dans le corps.
On peut faire cela de différentes manières :
- Avec un masque à oxygène recouvrant tout le bas du visage.
- Avec une canule de trachéotomie au niveau de la trachée par chirurgie.
- En cas d’intoxication au monoxyde de carbone, avec un caisson d’oxygène hyperbare.
- Avec une sonde d’intubation passant soit par la bouche soit par le nez.
L’oxygénothérapie, étant le traitement qui permet de combattre le manque d’oxygène dans l’organisme.
On utilise en oxygénothérapie plusieurs sources d’oxygène :
- un concentrateur d’oxygène, appareil utilisant l’oxygène présent dans l’air ambiant.
- une bouteille d’oxygène médical, dans laquelle est stocké l’oxygène.
- un réservoir cryogénique, mobile, portable et léger.
Ce réservoir, ravitaillé en oxygène par la société qui le fournit, redonne toute son autonomie au patient.
- un concentrateur portable, qui peut se porter à l’épaule ou peut être sous roulettes.
L’hypoxie n’est pas un mal à prendre à la légère.
L’oxygénation du corps est ce qui garantit le fonctionnement de l’ensemble de ses organes.
Tenir compte de son environnement, écouter son corps, avoir une vie saine et faire le maximum pour ne pas se mettre en situation de stress, sont déjà de bonnes mesures à prendre pour éviter l’hypoxie.
Il faut aussi rester attentif aux signes de malaise respiratoire.
En cas d’hypoxie déclarée, il ne faut pas hésiter à faire appel à des professionnels de la santé.
Plus l’intervention médicale sera rapide, plus les dommages causés par l’hypoxie à l’organisme seront faibles.
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