Hypospermie : comment stimuler la mobilité des spermatozoïdes ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Les troubles de l’éjaculation touchent beaucoup d’hommes de par le monde.
Les plus fréquents sont l’éjaculation douloureuse, l’éjaculation précoce, l’éjaculation rétrograde, l’aspermie, le retard d’éjaculation et l’hypospermie.
L’hypospermie est un problème sexuel majeur caractérisé notamment par la faible mobilité des spermatozoïdes.
De plus en plus d’hommes en souffrent.
Cet article se propose de présenter l’hypospermie, ses causes, ses conséquences et comment stimuler la mobilité des spermatozoïdes.
Hypospermie : qu’est-ce que c’est ?
L’hypospermie est un trouble de l’éjaculation qui se caractérise par la diminution de la quantité de sperme.
Il s’agit d’une quantité de sperme inférieur à 1,5 mL selon l’OMS.
En effet, une éjaculation normale est comprise entre 2 et 6 mL selon la même organisation.
Elle touche les hommes à n’importe quel âge et peut commencer dès l’adolescence (même si elle est plus prononcée une fois la cinquantaine dépassée).
Cette pathologie peut être seule ou associée à d’autres troubles comme la faible mobilité des spermatozoïdes (asthénozoospermie), l’altération de la morphologie des spermatozoïdes (oligozoospermie), la réduction du nombre de spermatozoïdes (tératozoospermie).
Le diagnostic d’une hypospermie se fait par la réalisation d’un spermogramme.
Un spermogramme est un examen effectué en tenant compte des valeurs de références élaborées par l’OMS depuis 2010.
Ces valeurs concernent le volume du sperme, son pH, l’absence d’autoagglutination des spermatozoïdes dans le sperme, leur concentration et leur mobilité.
La mobilité des spermatozoïdes est appréciée en quantité et en qualité dans l’heure qui suit l’éjaculation en suivant trois grades :
- la mobilité normale, rapide et progressive,
- la mobilité diminuée, lente ou progressivement faible,
- les spermatozoïdes immobiles,
- les mouvements sur place et non progressifs.
Par ailleurs, le sperme doit contenir un minimum de 32 % de spermatozoïdes, avec une vitalité appréciée par les colorants supérieurs à 58 %, et au moins 4 % de formes typiques au spermocytogramme.
Il est conseillé d’effectuer le test de l’hypospermie après une abstinence sexuelle de 3 à 5 jours et d’utiliser 2 à 3 échantillons afin de garantir l’exactitude du résultat.
Origines de l’hypospermie
Il faut ici distinguer l’hypospermie naturelle et temporaire provoquée par une éjaculation trop fréquente et qui ne présente aucun risque pour la santé des autres causes d’hypospermie.
Pour ce qui est des autres causes, l’hypospermie peut être causée par une éjaculation rétrograde partielle, c’est-à-dire qu’une partie du sperme est expulsée par l’urètre et l’autre va dans la vessie.
En dehors de ça, il y a les maladies d’ordre génétique, des infections, une obstruction des conduits éjaculatoires ou un déficit de testostérone.
Elle peut être également causée par une prostatite (inflammation ou infection de la prostate), une chirurgie antérieure ou un âge avancé.
En effet, bien que l’homme puisse éjaculer à tous les âges, force est de constater que sa sexualité commence par décliner à partir de la cinquantaine.
Il produit donc naturellement moins de sperme.
Elle peut également subvenir en cas de stress ou :
- à la suite de mutations génétiques,
- après un traitement médicamenteux (comme les antidépresseurs, les neuroleptiques, la spironolactone ou la cimétidine) contre la prostate
- peut être le prolongement de maladies dégénératives, neurologiques ou infectieuses telles que le diabète, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la gonococcie, la tuberculose, un traumatisme médullaire, etc.
- peut être la résultante de mauvaises habitudes de vie, d’une mauvaise hygiène de vie à cause de la prise d’alcool, de tabac, etc.
Ces causes sont nombreuses, elles peuvent être irréversibles ou réversibles et il suffit alors de traiter la cause pour supprimer le trouble.
Conséquences de l’hypospermie
L’hypospermie peut conduire à la stérilité selon sa cause.
De fait, la faible quantité de sperme réduit les chances de fécondation surtout que le sperme perd de sa qualité.
Cette situation peut amener les couples qui désirent faire des enfants à recourir à différentes techniques de procréation médicalement assistée comme la procréation in vitro ou une insémination artificielle.
Toutefois, il faut aussi souligner que l’hypospermie n’est pas toujours synonyme d’infertilité.
Une faible quantité de sperme n’est pas toujours un obstacle à la fécondation si celui-ci à une haute concentration en spermatozoïdes.
Les conséquences de cette maladie peuvent donc varier d’un cas à l’autre.
Traitements de l’hypospermie
Il est important de traiter l’hypospermie et elle se fait ordinairement par la prise d’antibiotiques, par phagothérapie ou grâce à des interventions chirurgicales.
Il existe aujourd’hui des chirurgies pour aider lorsque la cause du manque de sperme est une malformation génétique ou est résultante d’une ancienne chirurgie.
La prise en charge de l’hypospermie comprend nécessairement la connaissance des antécédents médicaux, l’analyse du trouble afin de déterminer la cause effective du trouble de l’éjaculation.
Par ailleurs, vous pouvez traiter l’hypospermie en stimulant la mobilité des spermatozoïdes par un régime alimentaire sain et équilibré.
En effet, la consommation de certains aliments influe considérablement sur le nombre et la mobilité des spermatozoïdes.
De même que le zinc favorise la production de la testostérone qui est une hormone qui agit sur la mobilité des spermatozoïdes.
Toujours dans le but de stimuler la mobilité des spermatozoïdes, vous devez pallier aux manques en vitamines et aux excès de graisses.
Il est donc recommandé d’adopter une alimentation saine (bio si possible) riche en vitamine B 9, en folates et en acide folique.
Il faudra éviter le surpoids et l’obésité.
Il est aussi conseillé de s’éloigner des perturbateurs endocriniens contenus dans les fongicides, pesticides, peintures et tous autres facteurs ayant des conséquences néfastes sur la qualité du sperme.
De façon plus pratique, les aliments qui boostent le sperme sont par exemple les graines, les baies, les brocolis, les carottes, les patates douces, le yaourt naturel, le poisson, le saumon, les huîtres, les œufs, etc.
Tous ces aliments sont riches en zinc,en antioxydants, en oméga-3 et en vitamine C.
Les plantes comme l’ail, l’asperge, le ginseng, la sauge sont également d’excellents produits lorsque l’on souffre d’hypospermie.
Toutefois, il faudra éviter le beurre, l’huile de palme, les charcuteries et autres aliments qui réduisent la quantité de sperme.
Aussi, certaines mauvaises habitudes doivent être évitées.
Il s’agit du fait de :
- mettre les téléphones dans la poche du pantalon,
- poser les ordinateurs et autres appareils électroniques sur ses jambes pendant de longues heures,
- mettre des pantalons et des sous-vêtements trop ajustés.
Dans le même temps, fumer ou boire beaucoup d’alcool n’est pas conseillé.
En effet, la fumée et l’alcool inhibent la production de spermatozoïdes.
Cela agit sur la quantité, mais aussi sur la qualité et la vitalité des spermatozoïdes.
En définitive, face à la hypospermie, voilà comment booster efficacement la mobilité des spermatozoïdes.
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