Glaucome chronique et stress: quelles solutions?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
La santé de nos yeux n’a pas de prix.
Les affections des yeux sont diverses, et l’une des plus redoutées est le glaucome.
Constituant la deuxième cause de cécité chez les personnes vivant dans les pays développés, cette maladie des yeux est redoutée à juste titre.
On distingue plusieurs formes dont le glaucome chronique qui évolue généralement en silence, sans aucun symptôme apparent.
C’est la raison pour la laquelle un dépistage volontaire est conseillé au-delà d’un certain âge, approximativement la quarantaine, à titre préventif pour une prise en charge optimale.
Le traitement médical s’impose en cas de diagnostic.
Il est à noter qu’une association de la maladie avec le stress est aussi suggérée selon les recherches.
Ainsi la pression intraoculaire diminuerait avec la réduction du stress chez le patient.
Le glaucome chronique : qu’est-ce que c’est ?
Le glaucome est la maladie des yeux causée par une augmentation de la pression intraoculaire.
Il s’ensuit une destruction progressive des fibres du nerf optique.
L’humeur aqueuse qui est le liquide intraoculaire doit normalement être évacuée à travers un filtre.
L’obstruction de ce filtre est à l’origine de la hausse de la pression intraoculaire.
Le champ de vision peut diminuer de manière irréversible.
Et cela peut aboutir à une cécité totale.
Ce qui est le plus inquiétant dans cette affection, est qu’elle ne montre aucun symptôme au cours de son évolution.
C’est notamment le cas du glaucome chronique qui est d’ailleurs la forme la plus courante.
Les autres formes de glaucome comme le glaucome à angle fermé, congénital, néovasculaire, etc., ont aussi leurs particularités.
Dans le glaucome chronique, les deux yeux sont le plus souvent touchés.
La progression de la maladie s’étend sur plusieurs années, et aboutit à une perte de vision totale, à moins qu’un traitement soit donné à temps.
Le vieillissement constitue le principal facteur à risque.
On constate en effet, une augmentation du risque avec l’âge, généralement à partir de 40 ans.
Des prédispositions résultant d’antécédents familiaux constituent également un autre facteur de risque.
Lors de la maladie, les symptômes qui apparaissent sont souvent des céphalées par épisodes, un brouillard dans la vision, des halos colorés autour des lumières, etc…
Le dépistage : la première étape
Pour guérir d’un mal qui peut être bien présent dans notre corps sans qu’on puisse le savoir, il convient de procéder au dépistage.
Un dépistage systématique s’impose, surtout à partir de la quarantaine.
Il est recommandé de faire un contrôle annuel passé cet âge.
Le risque de développer la maladie évolue en effet avec l’âge.
Les personnes à risque, avec des antécédents familiaux de glaucome, sont également encouragées à se faire suivre.
Le dépistage va consister en un examen de la pression oculaire.
Le spécialiste peut avoir recours à des examens supplémentaires comme le fond d’œil ou le champ visuel.
Si la maladie est détectée au plus tôt, une meilleure prise en charge pourra être mise en place.
Car on sait que sans traitement, la maladie continue de progresser pour aboutir en dernier lieu à une cécité.
Le dépistage consiste donc la première étape pour guérir du glaucome.
Elle peut sembler préventive, mais elle est surtout stratégique.
Si le dépistage ne montre pas de glaucome, tant mieux.
Si c’est le contraire, il aura été votre premier pas vers la guérison.
Le traitement
Un traitement médical s’impose après un diagnostic du glaucome chronique.
Le traitement peut prendre plusieurs formes.
Un traitement local, à base de collyres, est d’abord administré.
Il vise, soit à réduire la production de l’humeur aqueuse, soit à favoriser son élimination.
Pour le premier cas, les collyres à base de bêta-bloquant par exemple sont indiqués.
Des dérivés de prostaglandines sont indiqués dans le deuxième cas de collyres.
Si le traitement local ne fonctionne pas, un traitement oral pourra être mis en place.
Si aucune de ces alternatives ne marche, un traitement au laser est envisageable.
Une intervention chirurgicale constitue également une alternative thérapeutique pour le traitement du glaucome.
Il s’agit donc d’un suivi médical complet réalisé par un spécialiste, qui propose selon le cas, la solution la plus appropriée à adopter.
Des précautions simples
Si vous souffrez de glaucome, quelques précautions sont à prendre.
La protection de vos yeux est primordiale.
Les lunettes qui filtrent les rayons ultraviolets du soleil sont indispensables pour protéger vos yeux.
En outre, des médicaments sont à éviter comme les corticoïdes, ainsi que les psychotropes.
Un mode de vie sain est recommandé.
Ne pas fumer et ne pas consommer excessivement de l’alcool, sont autant de bonnes précautions à prendre.
Éviter également la consommation de la caféine.
Adoptez un mode de vie sain et une alimentation saine.
Privilégiez les aliments riches en antioxydants.
Les fruits et les légumes sont aussi conseillés pour leurs apports en vitamines et en sels minéraux, ainsi que la pratique d’une activité sportive régulière.
Réduire le stress pour guérir
Les patients atteints de glaucome chronique guériraient mieux, selon les recherches, s’ils pratiquent des activités visant à réduire le stress comme la méditation.
On a observé en effet une baisse de la pression intraoculaire chez ces derniers.
On associe de plus en plus le stress aux maladies ophtalmologiques, comme le glaucome.
La maladie peut provoquer chez le patient un vécu stressant.
La pratique d’activités visant à réduire le stress ne peut que faire un grand bien à ces patients qui souffrent de cette affection.
Les recherches envisagent que le stress puisse être aussi une cause du glaucome.
Et en le réduisant, on parvient à une réduction significative de la pression intraoculaire.
Toutefois, ces résultats encourageants n’ont pas été obtenus en dehors d’un traitement normal du glaucome.
Les techniques pour diminuer le stress seraient donc des approches complémentaires pour accompagner les patients dans leur guérison.
Le glaucome est une maladie sérieuse.
Quelle qu’en soit la cause, l’essentiel consiste pour toute personne de se donner les moyens de lutter contre la maladie en faisant le premier pas du dépistage dès l’âge de 40 ans.
Maintenir un dépistage régulier permettra de se mettre à l’abri de toute complication si le mal tarde à être détecté.
Les traitements médicaux existent, mais il faut également avoir une bonne hygiène de vie, une alimentation saine et pratiquer des exercices réguliers pour réduire le stress.
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