Epuisement maternel: comment le surmonter?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Au travail comme à la maison, l’épuisement peut survenir autant chez l’homme que chez la femme.
Épuisement ou burnout, le mental est le principal mis en cause dans cette situation.
Il survient à tout moment de l’existence avec des répercussions sur la santé des victimes.
Entre gestion du ménage, rôle de maman et gestion de la carrière professionnelle, certaines femmes perdent pied et se réfugient dans une espèce de dépression non apparente.
Vous avez certainement autour de vous des personnes qui en souffrent, mais vous ne parvenez pas à les aider.
Le préalable est de reconnaître l’épuisement maternel et ensuite de trouver des solutions pour en sortir.
Comment reconnaître l’épuisement maternel ?
Les nerfs ont tendance à lâcher sous la pression du quotidien.
Certaines mamans se donnent à fond dans leurs rôles et tentent de concilier vie sociale et vie maternelle.
La relation est certes immuable, mais les engagements et les fonctions jouent sur sa perception du monde.
On a tendance à sentir les effets sur son comportement, son humeur, ses rapports avec son environnement direct.
L’épuisement maternel contrairement au baby-blues ou à la dépression post-partum peut survenir à tout moment avec des causes, des conséquences et des symptômes identifiables.
Les causes et les conséquences de l’épuisement maternel
Voici les raisons qui peuvent pousser une mère à s’investir plus que de nature dans son rôle maternel.
Les causes
Parmi les causes de l’épuisement maternel, on peut citer le besoin de se surpasser dans son rôle de maman.
Pour son enfant, l’on veut le meilleur.
Leur bien-être est une priorité et passe parfois par des réactions aux caprices.
La mère devient une « superwoman » sinon un héros pouvant être partout et agir à tout moment.
Vu sous cet angle, l’on se donne à fond pour satisfaire les moindres désirs.
La mère tend à devenir un robot dans la maison et elle a tendance à automatiser certaines tâches.
De plus, l’hyperactivité de l’enfant peut causer un épuisement maternel.
À courir derrière son bambin en longueur de journée, à subir cris et bagarres aux quotidiens, il est clair que l’épuisement ne tarde pas à pointer son nez.
Certaines mamans appréhendent le retour à la maison.
La sérénité et la convivialité ont laissé place à la pression morale des enfants.
L’épuisement maternel est irréversible dans ces cas.
Enfin, l’on peut aussi citer l’inorganisation et un fort taux de surmenage qui pousse à être submergé par les tâches quotidiennes.
Faire un burnout est très facile notamment lorsque la vie du foyer impacte sur son quotidien.
En accumulant les responsabilités, l’on est vite dépassée par les événements.
Avec le temps, l’on perd la main et les difficultés s’accentuent.
C’est à ce moment que l’on commence à ressentir le contrecoup.
Les conséquences
Le stress est l’une des conséquences répandues de l’épuisement maternel.
Si vous vous donnez à fond dans votre rôle sans vous faire assister, sans prendre des moments de détente ou des vacances, alors vous serez victime de l’épuisement maternel.
La corrélation entre le stress et l’épuisement maternel est visible au fil des jours voire des mois sur l’aspect physique et psychique de la mère.
À rechercher la perfection dans toutes choses, le mental est disposé à l’inquiétude.
En plus du stress, une forte irritabilité est remarquée chez les femmes victimes d’épuisement maternel.
L’irritabilité provient de l’accumulation et l’intériorisation de sentiments négatifs.
La vie à l’allure d’un combat.
La colère devient la principale conseillère dans ce tourment.
La frustration et l’envie de fuir loin de sa vie actuelle se font également ressentir.
Les symptômes
Pour avoir vécu les causes et les conséquences, les effets ne se feront certainement pas attendre.
Au bout d’une longue période de repli sur soi et de déni des difficultés, l’épuisement maternel se manifeste
généralement par :
- les violences verbales voire physiques,
- la perte de la joie de la maternité,
- les pleurs,
- la baisse du moral,
- et plus fatalement les instincts de suicide,
- l’anxiété et la tristesse.
Une fois que vous commencez à ressentir ces symptômes, il serait peut-être temps de penser à trouver des solutions pour vous sortir de cette situation.
Comment sortir de cet engrenage ?
Les étapes pour arriver à se détacher de cette sensation demandent de l’acceptation.
En effet, il est important d’accepter que l’on ait un problème ou qu’on vive une situation avec un impact négatif.
L’épuisement maternel n’est pas une fatalité, mais un engrenage hors duquel l’on peut se retrouver avec de la volonté.
Déléguez les responsabilités ou faites un planning
L’épuisement maternel est surtout dû à l’appropriation de toutes les responsabilités.
L’on pense être capable de tout faire seul, mais on est vite rattrapé par la réalité.
Au lieu de baisser les bras, il est plus judicieux de déléguer les responsabilités dans la maison ou de faire un planning qu’on respecte scrupuleusement.
Pour les femmes ayant des conjoints ou une tierce personne disponible (une mamie, une sœur ou une amie), elles peuvent leur demander de les aider dans leur quotidien.
À défaut d’une aide, si vous n’en avez pas, faites un planning que vous respectez à la lettre.
Certaines tâches ne doivent pas obligatoirement se faire tous les jours.
Regroupez-les suivant votre disponibilité pour ne pas accumuler.
Sachez que vous ne pouvez pas tout faire, mais le plus important c’est de faire de votre mieux.
Voir un psychologue
L’épuisement maternel n’est pas seulement lié aux responsabilités, mais souvent à la perception de la maternité.
Il peut découler des peurs et des appréhensions de ne pas pouvoir être à la hauteur.
Être mère ne s’apprend pas, mais se vit au quotidien.
Parler de vos doutes et de vos appréhensions, partager vos challenges sont des occasions d’avoir des conseils.
Un psychologue a pour rôle d’extérioriser vos sentiments et vous diriger vers un idéal.
Certains groupes de discussion et de partage d’expériences entre femmes sont également des moyens d’apprendre des autres.
Le but est de porter l’attention sur les solutions à ce qui vous semble difficile à surmonter.
L’expérience est définitivement le meilleur moyen d’apprendre et d’améliorer son cas.
Organiser des sorties entre amies
En dehors d’être une mère, vous êtes avant tout une femme avec des besoins et des hobbies.
Alors, ne vous enfermez pas dans votre rôle de mère en délaissant votre propre épanouissement.
La force de tenir viendra de votre équilibre émotionnel.
En organisant des dîners, des séances de spa, des sorties en boîte ou au parc sans votre enfant, vous créez vos propres souvenirs.
Le but n’est pas de vous faire oublier ou de délaisser votre enfant, mais de vous rappeler que vous existez bien au-delà de votre rôle de mère.
Continuez votre lecture :
Entraînement fractionné : comment faire du HIIT ?