Traumatisme crânien: conséquence et séquelles à long terme?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Traumatisme crânien: conséquence et séquelles à long terme?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

En médecine, le traumatisme crânien est tout choc suffisamment violent pour engendrer chez un individu, une désorientation ou une perte de conscience, même si elle est très courte.

On estime que chaque année, 250 à 300 personnes sont victimes d’un traumatisme crânien sur 100 000.

Pour savoir s’en prémunir et bien y faire face, allons à la découverte de ce dysfonctionnement cérébral.

Les différents types de traumatisme crânien

On recense trois grandes catégories de traumatismes crâniens.

Le traumatisme crânien léger (TCL) est le moins grave.

Ce traumatisme occasionné une unique perte de connaissance et ne s’ensuit aucune lésion cérébrale.

Souvent ce traumatisme survient à la suite d’une période de stress intense.

Les personnes en proie à la dépression et à l’anxiété peuvent également en faire les frais.

Le sujet atteint de ce traumatisme peut ressentir quelques vertiges et de légers maux de tête.

Il est recommandé de lui offrir à domicile un cadre reposant et d’être à son écoute pour lui permettre de recouvrer son plein potentiel.

Sur l’échelle de gravité, le traumatisme crânien modéré fait suite.

Pour ce traumatisme, après une perte de connaissance immédiate, il se manifeste par des maux de tête répétitifs, des vomissements et l’écoulement du liquide céphalo-rachidien dans lequel baigne le cerveau.

Dans ce cas, le patient doit impérativement bénéficier du suivi médical sous hospitalisation pour retrouver ses moyens.

Enfin, le traumatisme crânien sévère est celui qui occasionne de sérieuses lésions au cerveau.

On observe généralement chez les patients, des nécroses hémorragiques avec œdème, des signes d’aphasie et aussi de profonds comas.

La conduite à tenir dans ce cas est l’hospitalisation, le scanner et le suivi médical rigoureux du patient.

Diagnostiquer un traumatisme crânien

Le diagnostic d’un traumatisme crânien peut se faire de différentes manières.

Si le patient ayant subi un choc est éveillé, un examen clinique peut permettre d’établir le traumatisme.

On vérifie si le patient est tout à fait capable d’effectuer des mouvements ordinaires comme lever le bras, tirer la langue ou encore compter, par exemple.

Le scanner est également utilisé si le patient est en état comateux.

Il permet de déterminer la présence de lésions cérébrales (fracture, œdème, contusion etc.).

La radiographie du crâne permet également de mettre en lumière une fracture ou la présence d’hématomes.

Il en est de même pour l’IRM: Imagerie par Résonance Magnétique.

C’est une technique qui permet d’avoir une vue détaillée de l’intérieur du corps.

On utilise aussi l’électroencéphalogramme pour apprécier le fonctionnement électrique du cerveau.

Voilà donc autant de puissants outils qui aident à établir, localiser et apprécier les fractures et traumatismes auxquels le cerveau peut être sujet.

Les symptômes d’un traumatisme crânien

Les symptômes du traumatisme crânien sont variables d’un individu à un autre.

Très souvent, ils dépendent de l’intensité du choc déclencheur.

Pour un traumatisme, nous observons généralement les symptômes suivants:

  • Perte de connaissance plus ou moins longue pouvant se transformer en coma si le traumatisme est sévère.
  • Maux de tête, vertiges, troubles respiratoires.
  • Paralysie, aphasie ou tous autres troubles nerveux.
  • Écoulement du liquide céphalo-rachidien.
  • Perte de connaissance retardée.

Cela signifie qu’en dehors du traumatisme initial, on observe une seconde perte de connaissance qui survient souvent entre 24 à 48 heures après le premier traumatisme.

C’est là le signe que des lésions cérébrales ont commencé à apparaître.

Traiter le traumatisme crânien

Plusieurs approches permettent de résorber les effets d’un traumatisme crânien.

Mais, il est important de souligner que chaque cas est unique et qu’il n’existe pas une démarche universelle de traitement.

Les actions de traitements pouvant être mises en œuvre sont:

  • En cas d’hématome sous-dural (HSD), l’intervention chirurgicale peut permettre d’extraire l’hématome.

    Si l’hématome peut être opéré, le patient est alors mis en coma profond afin que se déroule l’opération.

    L’électroencéphalogramme, le scanner et l’IRM sont très utiles pour identifier ce type d’hématome.

  • En cas d’hématome extradural (HED), on préconise la trépanation qui consiste à faire un trou dans le crâne.

    Ainsi, l’hématome est donc extrait.

    Le diagnostic est posé en cas d’HED par l’IRM ou le scanner.

  • Le traitement médical (anti-œdémateux) pour soulager la contusion cérébrale.

    Il arrive des cas où l’œdème cérébral occasionne un glissement de la partie inférieure du cerveau dans le trou occipital.

    La contusion cérébrale occasionne généralement des maux de tête et des troubles psychologiques qui peuvent être soulagés par le traitement anti-œdémateux.

    Le traitement anti-œdémateux se fait à base d’injection de corticoïdes, etc.

  • En cas de diminution des facultés cognitives, on fait recours à la rééducation fonctionnelle.

    Tout d’abord, on fait faire au patient un bilan neuropsychologique.

    Il sert de base pour déterminer la criticité des dégâts neurologiques.

Une fois les problèmes identifiés, on passe à la rééducation proprement dite.

Les séquelles que peut engendrer un traumatisme crânien

Les effets d’un traumatisme crânien sont variables et dépendent de l’intensité du choc qui l’a occasionné.

Au nombre de ceux-ci, on dénote:

  • L’épilepsie chez 3 % des traumatisés crâniens.
  • La paralysie d’une ou plusieurs zones du corps.
  • L’altération des sens (perte totale ou partielle de l’ouïe, l’odorat etc.)
  • Des difficultés d’élocution, de concentration.
  • Des abcès cérébraux généralement causés par la pénétration de corps étrangers dans le milieu crânien.
  • La fatigue intense.
  • Des difficultés d’équilibre.
  • La diminution des facultés de mémorisation.

Se prémunir du traumatisme crânien

Certaines situations peuvent prédisposer une personne à subir un traumatisme crânien.

Pour preuve, en France, les personnes ont été testées positives à l’alcool dans 68 % des cas d’accidents mortels les week-ends et jours fériés.

Nous vous recommandons donc de bannir l’alcool au volant.

Aussi, veillez systématiquement au port du casque et au respect du Code de la route.

Les sports et les activités violentes sont aussi à pratiquer avec beaucoup de mesures de sécurité.

Parlant des plus petits, les adultes doivent veiller à cadrer leurs mouvements et instaurer toujours un climat sécurisé pour les enfants.

Comme ils sont des êtres très fragiles, les bébés sont très susceptibles d’êtres touchés par les traumatismes crâniens.

Veillez donc à les traiter avec le plus grand soin et le maximum de délicatesse possible.

Le traumatisme crânien est un dysfonctionnement cérébral grave dont les conséquences sur un individu peuvent être irréversibles.

Il convient donc que chacun mesure l’importance de se protéger et prennent les dispositions appropriés pour préserver sa santé.

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