Prendre une décision: comment faire pour se décider rapidement?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Prendre une décision: comment faire pour se décider rapidement?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

La vie est souvent un florilège subtil de circonstances, les unes plus ou moins embarrassantes que les autres, qu’on le veuille ou non.

Ainsi, il n’est pas rare de rencontrer au quotidien des situations devant lesquelles une prise de décision rapide paraît le moyen le plus efficace d’éviter du stress supplémentaire.

Mais dans la réalité cela paraît plus facile à dire qu’à réaliser à moins d’être un fin maniaque du détail ou un habitué des situations compliquées.

Il existe pourtant, fort heureusement, bien des méthodes qui peuvent aider à une prise de décision rapide, évitant une perte inutile de temps et parfois d’opportunité qui pourrait ne jamais se présenter.

Se fier à son intuition

Se reposer essentiellement sur son ressenti pour prendre une décision, surtout si cette dernière revêt une importance capitale, peut paraître suicidaire sinon risqué.

Le ressenti étant lui-même, parfois et trop souvent, sujet aux acquis ou aux expériences du vécu.

Quelqu’un qui devant telle ou telle autre situation a déjà vu une personne s’en mordre les doigts ou regretter son choix aura tendance à éviter de faire pareil.

Chat échaudé craint l’eau froide, dit-on souvent, donc on rechignera à emprunter une ruelle bien que cette dernière soit le meilleur raccourci d’un point A à un point B, si d’expérience on a déjà eu une frayeur sur cette dernière.

Et pourtant, se fier à son intuition peut parfois se révéler astucieux dans la mesure où chez certaines personnes elle est plutôt très développée.

Tout dépendra alors de l’expérience et surtout de la nature de la décision à prendre.

Dans tous les cas si l’on est acculé et qu’il n’est plus possible de s’accorder un moment de répit pour faire fonctionner correctement ses neurones, l’intuition est la seule chose qu’il nous reste.

Et mieux l’écouter peut s’avérer être une alternative salvatrice.

Plus encore quelle que sera la décision, elle ne dépendra que de vous-mêmes et elle peut être donc rapidement prise.

Demander conseil aux proches

Avoir une bonne relation avec ses proches peut parfois se révéler positif.

Surtout quand on se retrouve dans une situation où on a besoin d’un avis extérieur, d’une voix qui vous indique le chemin à suivre, quand tout semble flou pour soi-même.

Pour que cette option fonctionne, il est important de noter que tout vient d’un vécu.

Un vécu qui à son tour découle de la nature de la relation, de la fréquence et de la qualité des échanges et enfin de l’étroitesse des liens de complicité.

Alors même si cette personne qui désire tant vous aider, en vous éclairant sur l’option à prendre, est digne de confiance aux yeux des autres, vous rechignerez à l’écouter, pire elle ne sera même pas dans la confidence.

Néanmoins, il ne faut tout de même pas occulter le fait que seules les personnes proches de nous, nous connaissent vraiment et qu’elles seules peuvent dans certaines situations nous donner un certain nombre d’informations souvent capitales à une prise de décision rapide.

Foncer quoi qu’il en coûte

À l’opposé de ceux qui, devant une situation donnée, privilégient la réflexion pour une décision réfléchie, il y a ceux qui ne jurent que par l’action.

Agir d’abord, réfléchir ensuite, tel pourrait être le leitmotiv que sous-entend cette tendance.

C’est dire que le temps n’est pas ici à la tergiversation, mais plutôt à trancher dans le vif sans se donner le loisir d’envisager toutes les autres options possibles.

Sans le dire cette méthode ne s’écarte pas trop de celle qui appelle à écouter son intuition.

Puisqu’ici aussi, il s’agit de prendre soi-même les devants, mais à la différence qu’on fonce.

Cette méthode a le mérite d’épargner à celui qui l’emprunte d’avoir à subir trop de pression extérieure, évitant ainsi le stress qui peut en naître.

Même si elle est rapide et permet d’avoir sans attendre un retour sur résultat, elle est de loin la plus risqué.

Car elle va à l’encontre des règles établies et repose sur un hasard dont on ne peut faire fi, si un bon résultat est escompté.

Etre un parfait scientifique

Si l’on a des réflexes de scientifique alors on aura tout le loisir de faire un choix au bistouri tout en ayant à l’idée les éléments clés d’aide à cette prise de décision.

Beaucoup d’auteurs partent du fait qu’il faut dans un premier temps se positionner par rapport à une problématique donnée afin de comprendre le contexte du sujet, d’arriver à identifier l’ensemble des éléments d’entrée et au final choisir la meilleure option.

Il s’agit d’une logique simple et concise.

Mais que cache dans la réalité chacune des étapes sus-énumérées?

Pour arriver à comprendre le contexte il faut rassembler toutes les pièces du puzzle du moins celles dont on a connaissance afin d’être capable de faire un brainstorming par la suite.

Le contexte tient compte des éléments clés qui déterminent la situation et sans lesquels on ne peut la comprendre.

De quoi ai-je besoin?

La décision va-t-elle agir sur moi seule?

Ai-je les moyens de ma décision?

Autant de questions qui sans paraître limitatives ouvrent le champ à une exploration découverte.

Une fois l’étape de la problématique franchie, s’offre à celui qui veut aller loin une palette d’outils usités très souvent par les leaders.

4 de ces instruments particulièrement dédiés à la prise de décision paraissent assez évocateurs: l’arbre de décision, la matrice de décision, la loi de Pareto ou la loi des 20/80, la matrice d’Eisenhower.

Pour cerner ces outils d’aide à la décision, il faut retenir qu’ils sont utilisés pour rechercher des solutions pratiques à des problèmes précis.

Leur utilité vient de leur finalité: analyser une problématique, rechercher les causes à l’origine de la situation, trouver les solutions possibles, hiérarchiser les meilleures options, choisir la solution la plus adaptée.

De tout ce qui précède il faut surtout retenir que même si une décision doit être prise dans un temps record au vu de l’urgence de l’enjeu, il faut néanmoins un temps de réflexion.

Autrement, tout ce qui en découlera ne sera que pure supputation.

C’est dire que le temps nécessaire pour effleurer les différentes options possibles ne doit pas être négligé.

Comme le dit si bien un dicton populaire français, «il ne faut pas confondre vitesse et précipitation», sans quoi vous risquer de faire les choses dans un état de stress et par conséquent d’augmenter un stress préexistant.

N’oubliez donc pas de diminuer votre stress si vous êtes anxieux afin de prendre vos décisions dans les meilleures conditions, rapidement mais pas dans la précipitation!

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