Comment vaincre la peur d’avoir un cancer ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Le cancer du foie, le cancer du sein, le cancer des reins, le cancer du pancréas, le cancer de la prostate sont autant de risque de cancers existant.
L’un est aussi dangereux que l’autre et ils finissent par semer du stress et de la panique dans bon nombre de cœurs.
A priori, cette peur peut paraître justifiée, puisque le cancer constitue la deuxième cause de mortalité dans le monde.
En 2015, 8,8 millions de morts par cancer ont été dénombrés dans le monde.
En 2019, l’Europe à elle seule va compter 1,4 million de décès par cancer, à raison de 15 000 décès par an en France.
Un bilan de l’OMS qui va accentuer l’état de stress et d’anxiété vis-à-vis de cette maladie.
Et pour cause, nombreux effectuent chaque mois, voir chaque semaine le diagnostic du cancer, au risque de développer un cancer quelconque à un stade avancé.
Ce qui au final devient une psychose sempiternelle, entre le stress et le mal de vivre.
Vous avez envie d’y échapper ?
Nous vous montrons dans cet article comment vaincre la peur d’avoir un cancer mais aussi comment prévenir un cancer ?
Qu’est-ce que le cancer ?
Les cancers sont une prolifération massive et désordonnée de cellules anormales, susceptibles d’engloutir et d’anéantir les tissus sains, en se propageant dans tout le corps humain.
Létal à un état avancé, un cancer peut attaquer tous les organes du corps.
D’ailleurs, la prolifération des cellules appelée sarcome, débute toujours par un tissu mésenchymateux, à partir de l’un des tissus sources que l’on retrouve dans l’embryon.
L’infection peut également contaminer plusieurs organes vitaux à la fois.
Les risques d’en contracter peuvent être d’ordre comportemental, alimentaire et parfois héréditaire.
C’est ce qui explique la panique de plusieurs Français, qui passent à la loupe chacun de leurs comportements de vie.
C’est tout à fait normal, sauf qu’il ne faut pas en abuser et devenir complètement paranoïaque.
Car à en croire le cancérologue David Khayat, « on augmente le risque d’avoir un cancer quand on ne parvient plus à gérer son état de stress ».
Or, le stress n’éloigne pas la maladie.
Dans son nouvel ouvrage intitulé « l’enquête vérité », il décrit comment éviter la fatalité de l’angoisse à avoir un cancer.
La peur d’avoir un cancer
À la vue d’un grain de beauté sur ses mamelles, Marie Axelle, dans la région de Meaux, avoue avoir accouru en 2018 à l’hôpital pour se faire dépister le cancer.
Cette dernière craignait énormément d’avoir attrapé un cancer du sein.
De plus, elle n’arrivait plus à manger le temps d’attendre les résultats.
Et depuis, cette peur devient de plus en plus viscérale puisqu’elle cherche elle-même des nodules sur son corps.
Selon elle, la peur de cette maladie n’étonne en rien, au regard des décès enregistrés chaque année.
Mais elle vit dans l’angoisse et au jour le jour.
D’après un sondage effectué par la Fondation Arc, 72% des Français ont en effet peur d’attraper un cancer au cours de leur vie.
Pourtant, le cancer ne saurait constituer une source de panique lorsqu’on sait s’y prendre.
Seulement pour en être convaincu, il faut en amont apprendre à combattre son stress.
Comment vaincre la phobie d’avoir un cancer ?
Si la peur ne repousse en rien le cancer, il est alors absolument inutile, voire ridicule d’en avoir peur.
D’autant plus qu’il ne suffirait qu’à observer un mode de vie sain, en plus de quelques thérapies anti-cancer pour ne plus jamais en entendre parler.
Une alimentation riche et équilibrée
C’est en effet la première clé pour combattre sa peur du cancer.
Car, une alimentation pauvre en fibre et en vitamines constitue un risque majeur d’avoir un cancer.
Alors, plus vous consommez de légumes et de fruits (attention aux excès), moins vous courrez le risque de contracter un cancer.
Il va sans dire qu’une personne qui a conscience de bien manger oublie par ricochet son angoisse à avoir un cancer.
Rééquilibrez donc votre alimentation et cessez d’avaler n’importe quoi : sucre industriel, huile de friture, gluten, etc.
Faire du sport ou une activité physique
« Le sport, c’est la santé », dit-on.
À l’évidence une activité sportive régulière permet d’éprouver une sensation de bien-être.
Et lorsqu’on a l’assurance d’être en bonne santé, on ne peut pas laisser la pensée devenir féconde au point de croire à un risque de cancer.
De plus, il s’est avéré que les personnes les plus touchées par les formes de cancer sont les personnes du troisième âge.
Ceux-ci ont moins d’activité physique et empêchent leur organisme de se défendre face à la prolifération du sarcome.
Éviter le tabac et l’alcool
Le tabac et l’alcool augmentent considérablement chez une personne le risque d’avoir un cancer.
Il est ainsi déconseillé d’en consommer, afin d’éloigner toute éventualité de cancer.
Il n’est donc pas rare de constater que la majorité des personnes qui ont la phobie d’avoir un cancer consomme du tabac et de l’alcool.
Alors pour arrêter d’avoir peur, arrêter de fumer et arrêter de boire peuvent soulager votre angoisse de mort.
Toutefois, il en existe qui n’ont jamais eu à fumer ni à boire de l’alcool, mais qui restent éperdument anxieux face au cancer.
Dans ces cas, d’autres mesures palliatives peuvent être proposées.
Suivre des thérapies comportementales
Le stress est l’émotion qui s’avère être l’origine de la peur d’avoir un cancer.
Pour vaincre cette peur, il faut vaincre son état de stress.
Ce qu’offrent justement les thérapies comportementales (TCC).
Ces thérapies mettent en exergue les émotions, en l’occurrence les difficultés à maîtriser sa peur.
Le but des TCC revient donc à amener la victime angoissée à des facteurs qui provoquent en elle le stress, en vue de le contrôler.
Des exercices de relaxation
Les symptômes de la peur d’avoir un cancer sont aussi physiques que psychologiques.
Mais pour parvenir à éliminer les symptômes physiques (les mains moites, le nœud dans la gorge et l’estomac ou encore la crise de panique, notamment), il faudrait avant tout faire disparaître les effets psychologiques.
À cet effet, la sophrologie fait de la relaxation son recours privilégié.
La relaxation permet d’alléger les souffrances psychologiques du patient.
Pour la pratiquer, le sophrologue demande à son patient de s’étendre et lui projette des images du cancer, les avancées de la recherche ainsi que les cas dans lesquels on devrait s’en inquiéter, par exemple.
Il s’agit d’un voyage imaginaire où vous apprendrez à oublier totalement le stress malgré les images anxiogènes.
Faire des diagnostics réguliers
Peu importe le conseil que l’on vous donnera, il est important de faire des diagnostics de manière régulière.
Cela dit, pas excessivement.
Plus vite le cancer est détecté et plus vite la menace est écartée.
Il n’est cependant pas rare que certaines personnes aient à la même occasion peur de se faire diagnostiquer et peur d’apprendre une mauvaise nouvelle dont elles ne pourront pas se remettre.
La sophrologie et la respiration anti-stress aideront à dépasser sa peur.
En définitive, s’il est si banal de prévenir le cancer, il n’y a aucune raison à stresser.
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