Bégaiement : comment arrêter de bégayer ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Bégaiement : comment arrêter de bégayer ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Trouble de l’élocution, le bégaiement est un phénomène qui peut affecter tout le monde, même si les garçons y sont plus exposés que les filles.

Il se traduit par une interruption involontaire et des pauses pendant une communication orale.

Celle-ci sera alors marquée par la répétition ou le prolongement anormal de certains mots.

Il porte ainsi atteinte au débit de la parole et peut s’accompagner de gestes comme les battements rapides de paupières, les tremblements des lèvres et d’autres gestes pour marquer les efforts physiques effectués.

Si vous vous retrouvez face à ce mal, voici comment arrêter définitivement de bégayer.

Identifier les raisons de son bégaiement

Comme pour tout mal, le premier pas assuré vers la guérison, c’est celui de l’identification de ses causes.

Pour ce qui concerne le bégaiement, il peut naître d’un facteur génétique, neurologique ou psychogénique.

Pour la première cause, celle liée à la génétique, les signes qui le prouvent sont entre autres l’âge du bègue.

Si ce dernier a commencé à développer ce trouble depuis le bas âge (entre 2 et 5 ans) ou s’il y a dans sa lignée familiale, des personnes qui présentent les mêmes caractéristiques, le bégaiement est d’ordre génétique, voire même héréditaire.

Par ailleurs, le bégaiement neurologique fait souvent suite à un autre problème médical.

Dans la plupart des cas, cela peut être grave.

C’est le cas par exemple du traumatisme crânien ou de la congestion cérébrale.

Ces maux provoquent la fragilité des cordes qui lient les zones linguistiques du cerveau aux muscles.

Si par ailleurs, le bégaiement a commencé après une exposition du sujet à un stress ou à un traumatisme émotionnel, il est dit psychogénique.

Se détendre et contrôler sa capacité linguistique

Le stress pousse certaines personnes à parler plus rapidement.

Trop pressées dans leur propos, elles sont alors plus exposées au bégaiement.

Ainsi pour éviter cela, vous gagnerez à ralentir le rythme de vos conversations.

Vous pourrez ainsi identifier à quel moment vient votre bégaiement et ce qui le cause.

L’exercice à faire, c’est de parler avec simplicité en toute lenteur, en marquant des pauses pour respirer.

Prenez le temps de prononcer plusieurs mots monosyllabiques l’un après l’autre en faisant attention à votre diction.

Par la même occasion, vous pouvez exercer un contrôle sur votre langage.

Au besoin, faites de petites pauses utiles pour chercher vos mots et adapter votre discours sans vous imposer une quelconque pression.

A force de pratiquer cet exercice, vous progresserez et vous parviendrez à insérer lentement les mots qui vous étaient difficiles à prononcer auparavant.

Toutefois, la réussite de cet exercice est étroitement liée à votre capacité à être détendu.

C’est pour cela que vous devez faire un effort pour aller au bout de vos idées.

Ne changez pas continuellement ce que vous aviez prévu de dire au départ.

C’est en effet un moyen efficace pour parvenir à limiter les effets du bégaiement.

Et cela n’est pas non plus un prétexte pour forcer les mots au lieu de les laisser sortir librement.

Utiliser un équipement adapté

Il y a aujourd’hui, sur le marché plusieurs appareils que vous pouvez utiliser pour réduire les effets de votre bégaiement.

Généralement de petites tailles, ces équipements sont conçus pour être portés en permanence par le bègue.

Vous pouvez alors opter pour un kit à placer dans votre oreille.

Il fonctionne en vous rejouant votre voix avec plus de lenteur.

Cela vous permettra de ralentir votre temps de parole et donc, de bégayer moins.

Vous pouvez également utiliser des appareils thérapeutiques qui sont d’ailleurs très utilisés par les bègues.

Ils permettent de mettre votre voix et celle de votre auditoire en unisson.

Sachez cependant que l’avis d’un docteur est requis pour le choix de n’importe quel équipement relatif au bégaiement.

Consulter un spécialiste

Quoi qu’on dise, le bégaiement est un trouble lié à la santé.

Son arrêt est peut donc être lié à la prise d’un traitement efficace proposé par un spécialiste du domaine.

Deux catégories de personnes peuvent être consultées : l’orthophoniste et le spécialiste des thérapies cognitivo-comportementales.

L’orthophoniste

Il est un thérapeute spécialisé dans la résolution des problèmes d’élocution.

Lorsqu’il est contacté tôt, il y a de fortes chances que des solutions définitives soient trouvées pour vaincre le mal.

Voici quelques signes qui annoncent l’urgence d’une consultation :

  • des difficultés à parler ou des contractions de muscles pendant la communication,
  • le bégaiement dure dans le temps (6 mois et plus),
  • l’accroissement du bégaiement avec l’âge.

A défaut d’un orthophoniste, un médecin ou un autre professionnel de la santé peut également vous aider à trouver votre satisfaction.

Le spécialiste des thérapies cognitivo-comportementales

Ce professionnel peut aider le bègue à découvrir plus aisément les mots ou les états d’âme qui génèrent son trouble ou qui l’aggravent.

D’un autre côté, l’intervention de ce spécialiste peut participer à la réduction du stress et de l’anxiété.

Ces maux associés à la faible estime de soi sont les conséquences directes du bégaiement.

Se faire aider par son entourage

Pour arrêter de bégayer, l’entourage joue un rôle fondamental sur la psychologie du bègue.

Pour cela, autant que vous le pouvez, partagez les astuces suivantes avec vos proches afin qu’ils vous accompagnent véritablement vers la guérison.

Ne les laissez pas terminer vos phrases à votre place

Bien que celles-ci puissent être parfois trop longues, votre interlocuteur doit vous laisser terminer vos phrases.

N’hésitez donc pas à exprimer votre frustration, si l’on vous coupe ou si l’on anticipe que ce que l’on prévoit que vous allez dire.

Invitez-les à discuter calmement avec vous

Autant le calme est utile pour la diction du bègue, autant celui de son interlocuteur est important.

Proposez-leur alors une discussion calme et détendue.

Avec moins de pression, vous viendrez plus facilement à bout du bégaiement et de ses affres.

De plus, lorsque votre interlocuteur vous témoigne un intérêt similaire à celui de n’importe quelle autre personne, cela vous évitera de vous sentir différent des autres.

Bon à savoir

L’arrêt du bégaiement n’est pas un fait qui survient promptement.

C’est un processus qui évolue graduellement avec le temps et la pratique des différentes techniques proposées ci-dessus. .

Pour cela, vous devez vous armer de patience et faire preuve de positivité pour en venir à bout durablement.

Lorsque par ailleurs, vous vous retrouvez avec un enfant qui bégaie, il est primordial de le traiter équitablement avec les autres.

Vous ne devez pas faire de différence entre un enfant bègue et un autre !

Des encouragements lorsqu’un tel enfant fait des efforts pour mieux s’exprimer, peuvent également l’aider à développer une plus grande confiance en lui et donc en ses capacités.

Retenez qu’en essayant d’aller au bout de vos phrases, vous allez accélérer votre guérison.

Les conseils des spécialistes et l’utilisation des appareils adaptés viendront soulager le trouble et vous conduiront vers la guérison.

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