Arrêt maladie en cas de dépression ? Suivez le guide !

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Arrêt maladie en cas de dépression ? Suivez le guide !
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Dans le milieu professionnel, il est bien possible d’obtenir un arrêt maladie en cas de dépression.

Toutefois, le système de couverture sociale se montrant parfois très défaillant, il devient compliqué d’obtenir son arrêt maladie dans ce cas.

L’obtention de cet arrêt est encadrée par des conditions spécifiques.

Le présent article informe sur les différentes situations pouvant conduire à l’obtention d’un arrêt maladie en cas de dépression.

Arrêt maladie pour dépression : des conditions pour l’obtenir

Le stress et la dépression profonde constituent des situations qui peuvent fortement affecter la productivité d’un employé au sein d’une entreprise.

Pour ne pas faire traîner leurs effets, il est possible d’avoir un arrêt maladie en cas de dépression, mais sous certaines conditions.

Il est nécessaire de se renseigner sur ces conditions afin d’y soumettre sa situation pour voir si elle remplit les critères.

Il existe trois catégories de causes entraînant l’arrêt maladie pour dépression.

Première catégorie de causes

Un arrêt maladie est délivré généralement quand l’employé présente des signes pathologiques qui rendent difficile, voire impossible, l’exercice de ses activités professionnelles.

Dans le cas d’une grave dépression, l’employé peut être en proie à une grande fatigue empêchant toute activité.

La dépression induit également un manque persistant d’initiative.

Le manque de concentration induit par la dépression ne doit pas être négligé, car il est souvent source des erreurs dans le travail.

La dépression est également connue pour être à la base de troubles ou de perte partielle de la mémoire.

Dans ces cas précis, un arrêt maladie est très important pour permettre à l’employé d’aller se soigner.

D’autres effets de la dépression peuvent apparaître notamment dans la relation entre les collègues.

On pourrait noter des signes d’irritabilité se manifestant par des tensions parfois infondées.

Autant d’aspects qui devraient amener à un arrêt de maladie.

La dépression rend ingérable l’employé qui en souffre, déteint sur ses relations avec ses collègues et affecte gravement la qualité de son travail.

Cet arrêt permettra à l’employé de reprendre le contrôle de sa vie et de ses émotions.

Deuxième catégorie de causes

L’arrêt maladie pour dépression est également délivré après une consultation médicale.

À l’issue de la consultation, le médecin traitant doit fournir une prescription des médicaments de type antidépresseurs.

Ces médicaments rendent difficile l’exercice de toute activité professionnelle.

L’employé qui travaille sous un traitement antidépresseur est un danger pour lui-même et pour son entourage.

Le principal effet secondaire de ces médicaments est la somnolence.

L’employé ne serait donc plus en sécurité pour conduire pour aller au travail (conduire est même interdit sous ce traitement), l’épuisement professionnel peut subvenir, son niveau de concentration baisse et de graves incidents peuvent subvenir s’il travaille dans ces conditions.

Troisième catégorie de causes

L’arrêt maladie est également recommandé lorsque le médecin estime que le travail empire l’état de l’employé.

Le mieux est donc de le tenir à l’écart de cet environnement peu favorable à son état de santé.

Le médecin veut donc protéger l’employé.

La médecine du travail demande même une gestion des risques psychosociaux en ce qui concerne les difficultés au travail.

Cette gestion se traduit aussi par une action préventive qui consiste à suspendre le travail de l’employé pour un temps donné.

D’un autre côté, les problèmes de dépression peuvent être liés au stress professionnel.

Le mal peut donc être une maladie professionnelle qui justifie des problèmes de santé mentale.

La médecine du travail veut prévenir toute maladie en lien avec les conditions de travail.

Arrêt maladie pour dépression : la durée et la réinsertion professionnelle

L’arrêt maladie est caractérisé par une durée assez courte.

En dépit des dispositions médicales, les motifs économiques et sociaux l’emportent souvent.

Nous vivons dans un monde où les capitalistes détiennent les rênes et enseignent que le travail est bien et entre même en ligne de compte au rétablissement complet.

Dans une telle situation, il est difficile de bénéficier d’une durée suffisante pour l’arrêt maladie.

Toutefois, il existe des critères subjectifs pour rallonger la durée de l’arrêt maladie.

Mais dans ce cas, il faut obligatoirement l’avis du médecin traitant et du médecin-conseil de l’Assurance Maladie.

Mais dans tous les cas, la durée d’un arrêt maladie n’est pas conventionnelle.

D’autant plus qu’il n’existe pas de type standard de dépression dans le milieu professionnel.

Sur la base de l’analyse du médecin traitant, l’arrêt maladie peut couvrir une période de 7 à 15 jours minimum.

Il est renouvelable autant de fois que nécessaire tant que la Sécurité sociale ne s’y oppose pas.

Si elle doit s’opposer, elle demande à l’employé d’entrer dans une catégorie plus particulière.

On parlera de longue maladie, d’inaptitude à l’emploi et bien d’autres termes du jargon.

La durée peut être organisée selon le cas de quinzaine en quinzaine s’étendant parfois sur une année.

D’autres cas plus rares permettent un arrêt maladie de 6 mois dès la première consultation.

À l’épuisement de la durée de l‘arrêt maladie, seul le médecin traitant peut décider si l’employé dépressif est en mesure de reprendre le travail ou non.

Pour une réinsertion professionnelle réussie, l’employé dépressif doit généralement avoir plusieurs entretiens avec le médecin de travail.

Ces entretiens l’aideront à mieux reprendre le travail ou permettent d’évaluer la nécessité de la mise en place d’un processus d’adaptation.

Arrêt maladie pour dépression : les limites

Il existe quelques limites à l’arrêt maladie pour dépression dans le milieu professionnel.

Après la réinsertion professionnelle, il n’est pas rare que réapparaissent quelques symptômes de la dépression.

Ces signes peuvent apparaître au bout de quelques semaines ou après quelques mois.

Dans la plupart des cas, c’est la faute à un manque de suivi psychologique durant l’arrêt médical.

Les médicaments anti-dépresseurs seuls ne constituent pas toujours une solution efficace.

Les conditions économiques et sociales peu stables font du cadre du travail un milieu stressant.

La peur de perdre son emploi fait que beaucoup d’employés reviennent très tôt se replonger dans ce monde dépressif.

Ils devront alors reprendre avec un niveau élevé de compétitivité, la pression, les surcharges de travail qui sont autant de facteurs de dépression et de stress chronique.

Arrêt de maladie pour dépression : mettre ce temps à profit pour se soigner

Pour que l’arrêt de maladie porte ses fruits, il est important que l’employé s’en serve pour bien se soigner.

C’est la période favorable pour se détendre, consulter un psychologue, faire du yoga, des activités sportives, du tourisme, des exercices de respiration, prendre des bains de boue et bénéficier des massages relaxants.

La musicothérapie et la méditation du scan corporel restent toujours de bons atouts.

On peut ainsi retenir que l’arrêt maladie pour dépression et bien possible dans le milieu professionnel.

Il nécessite l’avis du médecin et constitue une bonne période pour se soigner convenablement.

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Travail



Burn-out : faut-il se mettre en arrêt maladie ?

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Burn-out : faut-il se mettre en arrêt maladie ?
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Vous vous sentez mal au travail ? Vous avez l’impression d’être incompétent ? Pas de panique, vous n’êtes pas la seule personne à ressentir ce genre de choses. Néanmoins, vous devez vraiment consulter rapidement un professionnel de santé.

Burn-out : faut-il se mettre en arrêt maladie ?

Qu’est-ce qu’un burn-out ?

Le burn-out est un état de fatigue et d’épuisement extrême, souvent lié au monde professionnel. N’importe quelle personne en entreprise peut être sujette à un burn-out. S’il y a plusieurs années, cela n’était pas vu comme une vraie maladie, à l’heure actuelle, les choses ont changé.

Quand est-ce qu’un burn-out intervient ? Tout simplement lorsqu’une personne ressent un écart trop important entre ses attentes, la représentation idéale de son travail et ce qu’est réellement la réalité.

En d’autres termes, la personne fait face à un stress chronique qui l’empêche d’être réellement objectif et satisfait de ses conditions de travail.

Mais il ne faut pas voir le burn-out comme une maladie mentale. En effet, ce n’en est pas une. Néanmoins, il est important de savoir que c’est simplement un ensemble de syndromes qui résultent généralement de la dégradation de travail d’une personne.

Il existe différentes causes pour qu’une personne ait un burn-out :

  • Une surcharge de travail trop importante.
  • Subir une pression de son supérieur ou d’un collègue.
  • N’avoir aucune reconnaissance pour le travail effectué.
  • Recevoir des demandes contradictoires.

Cette liste n’est pas exhaustive. De nombreux autres facteurs peuvent survenir au cours de la carrière d’une personne. Néanmoins, cette dernière doit vraiment être en mesure d’en parler autour d’elle-même

Quels sont les symptômes du surmenage ?

Bien que ce ne soit pas une maladie, il est possible de voir quelques symptômes. Et ils sont deux sortes : des symptômes physiques, mais aussi des symptômes psychologiques.

Pour les symptômes physiques, il est possible de noter :

  • Une fatigue persistante, tout au long de la journée.
  • Des douleurs selon la fragilité de la personne.
  • Des problèmes digestifs qui peuvent provoquer des ulcères à l’estomac.
  • Un sommeil perturbé.
  • Des problèmes cutanés peuvent également être visible.
  • Perte ou gain de poids en fonction des personnes.
  • Un risque d’être plus souvent malade.

Au niveau des symptômes psychologique, il est possible de remarquer :

  • Une démotivation constante.
  • De l’irritabilité, de la colère et des pleurs fréquents.
  • Sentiment de frustration.
  • Sentiment d’être incompétent.
  • Un isolement de la personne.

La liste n’est pas exhaustive, mais vous pouvez parfaitement comprendre qu’une personne en burn-out n’est pas bien dans sa peau, ce qui peut avoir de graves conséquences.

Faut-il se mettre en arrêt maladie ?

De nos jours, il est parfaitement possible d’être en arrêt maladie lorsqu’on fait un burn-out. En effet, de plus en plus de médecin préfère que les personnes concernées s’arrêtent pour prendre du temps pour elle, loin de leurs lieux de travail.

En conclusion, pour soigner un burn-out, il vaut être en arrêt. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne faut pas être en contact avec l’élément qui nous rend malade. Prendre du temps pour soi est donc l’idéal.

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